29.2.08

Médecin accusé d'accélérer la mort d'un patient pour transplantation d'organe!

En première page du New Tork Times mercredi on pouvait lire ce titre déstabilisant... cela m'a tout de suite rappelé le cours d'intro en personnes physiques et famille: un article du code civil tente d'empêcher un conflit d'intérêt en interdisant l'équipe de transplantation avant que la constation de décès n'ait été faite par des médecins indépendants. En Californie, un jeune homme qui avait une condition médicale, a reçu des drogues par le même médecin responsable de la transplantation! Sa mère a poursuivi le médecin, l'équipe de transplantation et l'hopital pour un manquement à leur devoir médical. Il semble qu'au lieu de tout faire pour sauver la vie du patient, ils ont tout fait pour accélérer sa mort et s'approprier l'organe ensuite. Ce genre de cas est tellement délicat puisqu'on ne veut pas remettre en cause la bonne foi des médecins (après tout, on leur fait confiance avec nos vies!) mais en même temps on ne peut être trop doux sur les sanctions, sous peine de voir ce genre de crime arriver encore!

25.2.08

UQAM dans la poche

Je me suis finalement inscrite à l'Uqam, un peu dernière minute. Je veux être sûre d'avoir un plan B au cas où l'UdM ne m'accepte pas l'an prochain (mais elle va m'accepter, oui oui!)L'Uqam est au centre d'une grande contreverse pour les futurs juristes de Montréal et des environs. Premièrement, elle est sur le bord de la faillite à cause de ses aventures en immobilier qui coûte trop chères. Ensuite, elle a un côté social qui la rend plus vulnérable à faire entrer ses diplômés dans les grands cabinets. Enfin, elle n'a un bac en droit que depuis quelques années, avant le bac s'appelait "sciences juridiques"! Pour certains de mes collègues, l'Uqam c'est hors de question. Trop d'étiquettes, pas assez de résultats positifs. Pour d'autres, l'Uqam est une des seule université qui a une âme. Choix difficile, que j'espère ne pas avoir à faire. Après tout, une seule chose m'importe: faire du droit, au quotidien. Oh, et passer mon barreau. Ce serait apprécié.

Wilson Lafleur? Check!

Je reviens à l'instant de la fameuse librairie Wilson & Lafleur que mes profs m'ont conseillé d'aller visiter. Elle ne contient que des livres de droit (familial, commercial, civil etc.)Elle se situe juste en face du palais de justice, au vieux-port de Montréal. Je n'ai rien acheté parce que j'ai tout ce qu'il me faut mais c'est rassurant de savoir que tous les textes importants sont là, au cas où... et les prix ne sont pas donnés!

23.2.08

L'avocat de la terreur

Un nouveau documentaire que je viens de trouver sur un avocat qui a défendu tous les terroristes et autres poubelles sur la terre. Je m'attendais à voir un film sur un monstre mais, à ma grande surprise, Jacques Vergès est un homme distingué, éloquent et intriguant. Il semble vivre avec sa personne même après avoir défendu Barbie, Milosevic, Carlos (le chacal), plusieurs dictateurs africains... c'est à se demander si défendre le coupable est si pire que cela. Dans ma grande naiveté j'ai toujours pensé que la conscience nous servait à défendre seulement les gens biens, en tant qu'avocat. Mais selon Vergès, la conscience est de défendre du mieux qu'on peut le client qu'on a choisi volontairement de défendre. Le choix est le nôtre à la base, contrairement aux médecins. Mais une fois ce choix fait il nous revient d'utiliser tous les moyens que la loi nous offre pour faire notre travail. Je me pose la question: où est la limite? Et Vergès répond à la toute fin du film que la limite est la ligne blanche qui sépare les actes légaux des actes illégaux. C'est donc selon moi un des films les plus important que j'ai vu à date sur la profession d'avocat. Pourquoi? Les victimes ici ne sont pas innocentes. On défend des criminels. Et il y a quelque chose à défendre. Des valeurs qui ne se préoccupent pas de quel côté on est: la liberté, l'indépendance, l'amour. Et le plus important dans ce film c'est qu'il vient nous chercher au point sensible: la distinction entre le bien et le mal. Est-elle si évidente? Peut-on vraiment tracer une ligne claire entre les deux? Bref des questions qu'il vaut mieux adresser avant le début de sa carrière, juste au cas.

17.2.08

Comparaison entre les différentes écoles de droit

Au Canada, contrairement aux Etats-Unis, les différences entre les écoles de droit ne sont pas significatives. À Montréal, si vous pouvez rentrer à McGill, Go for it! Sinon, UBC (British Columbia) et UT (Toronto) semblent les plus compétentes. Je crois que le plus important est de trouver une université qui correspond à nos valeurs et à la société dans laquelle on veut travailler. Montréal est très diversifiée mais les avocats ici ne font pas autant d'argent que dans l'Ouest, chez les Anglais. Encore que beaucoup de firmes internationales engagent les étudiants québécois sur la seule base de leur éducation mixte (common law et droit civil):Paris, Londres, New-York...

16.2.08

Court Drama TV show bad publicity for lawyers!

No! Don't touch my TV shows! This article: http://www.law.com/jsp/law/careercenter/lawArticleCareerCenter.jsp?id=1203075902682 attacks the veracity of the TV law shows scripts. I say who cares if it's not 100% accurate, it's fun! When I want real hard facts, I check into my study books! They mentioned in the article all my favorite shows: Boston Legal, Law and Order, Shark... What about Ally McBeal? It would be so fun if they could bring her back to life! We need more woman attorneys with character on the small screen!

15.2.08

Témoins de Jéhovah

Il faut vraiment se sentir choyée de vivre en ce moment, où la guerre entre le gouvernement et les Témoins de Jéhovah s'est calmée. Quel bordel il y a cinquante ans! On leur enlevait carrément le droit d'expression, eux nous enlevait la quiétude le samedi matin et - accessoirement- la certitude dans nos croyances religieuses. J'ai bien peur pourtant qu'à Montréal, même en 2008, les conflits issus de la religion sont loins d'être terminés. Pour penser de façon plus optimiste, comme dans une annonce de film récente " they've been fighting for thousands of years, they have to be almost over". Ou quelque chose du genre. L'idée étant: faut-il vraiment que la loi se mêle de cela? Je crois que oui, parce que la loi, celle du code civile, est la seule qui mérite d'être écoutée. Sans vouloir paraitre extrêmiste, c'est sur cette loi que se base notre société, et non la loi de Dieu. Il y a la réalité, puis il y a la croyance. La deuxième me fait peur, la première encore plus.

13.2.08

12.2.08

Don't be scared

Sometimes we're afraid but we're not sure why. That's when you have to face your fear. Even if it takes a while. You'll get over it, at least a little bit. Then you'll have more control over your life, and your fear will soon disappear. Who knows what you might find instead?

2.2.08

Bad Cop

J'ai vu l'autre jour sur ma rue un policier qui a pris un one-way. C'est resté dans mon esprit et je suis tombé sur un texte qui justifie ma désaprobation de l'acte: Les conséquences du principe de primauté du droit L'obéissance à l'ordre d'un supérieur hiérarchique * « Toute personne investie d'une fonction officielle, que ce soit le premier ministre lui-même ou un simple agent de police ou un percepteur d’impôt est soumise à la même responsabilité que n’importe quel autre citoyen pour tout acte qu’elle a accompli sans qu’il soit légalement justifié. * La jurisprudence abonde en affaires dans lesquelles des fonctionnaires ont été poursuivis devant les tribunaux et soumis, en leur qualité personnelle, à des châtiments ou au paiement de dommages-intérêts pour des actes qu’ils avaient faits dans l’accomplissement de leurs fonctions officielles, mais en excédant les pouvoirs que la loi leur donnait. * Un gouverneur de colonie, un secrétaire d’État, un officier de l’armée et tout subordonné, bien qu’ils exécutent les ordres de leur supérieur hiérarchique, sont tout aussi responsables, à raison de tout acte que la loi n’autorise pas, que n’importe quel particulier ou personne qui ne remplit aucune fonction officielle. » Auteur: A.V. Dicey