J'ai beaucoup d'admiration pour ceux qui apprennent de nouvelles langues. Celles que je connais (français, anglais, espagnol, allemand) m'ont toutes été enseignées quand j'étais plus jeune, à l'école ou, pour ce qui est de l'allemand, au sein de ma famille maternelle.
Le grand défi est de les garder.
Alors je lis: des livres en langue étrangère, version bilingue, pour pratiquer le vocabulaire et la logique des phrases. L'espagnol est déjà plus simple, parce que plus proche de la structure du français. L'allemand... un peu plus compliqué! Mais comme je l'ai appris jeune, j'ai développé un "instinct" qui me sers de base en cas de doute.
L'autre bon moyen de rester à jour: les films. Le cinéma du parc et l'AMC offrent des films étrangers (non-traduits!) ce qui permet de s'imprégner de la prononciation et même des émotions que parfois les mots sur une page ne transmettent pas.
Finalement: les contacts humains. Même si Montréal est pleine de gens de partout, c'est difficile de vraiment se faire amis avec des espagnols ou des allemands. Je les entends dans le bus, mais où se cachent-ils? À l'école et au travail, ce sont surtout des francophones, et avec un peu de chance des anglophones...
Ceci étant dit, rien ne m'empêche de m'embarquer sur la voie de la correspondance à distance, de l'époque où on utilisait encore du papier et de l'encre pour s'échanger quelques mots!