28.9.08
à jour!
Wow c'est vrai que quand on est dans sa deuxième année de droit, on écrit moins sur son blog... on a l'impression que moins de choses sont nouvelles... et pourtant!
Même si tout n'est pas rose dans ma vie personnelle, à l'école je pète des scores et j'adore les équipes avec qui je travaille à date! L'UQAM est reconnu pour le travail de groupe et je commence à y prendre goût!
J'ai aussi rencontrée une ancienne diplômée qui maintenant travaille pour un des plus gros cabinet de droit civil au Québec... elle m'a rassurée sur les perspectives professionnelles une fois qu'on travaille bien à l'Uqam et qu'on a les notes, pas de problèmes pour les stages ni les offres d'emploi.
À part cela, elle m'a conseillé sur les choix de cours à prendre, l'idéal étant le profil du barreau, pour être sûre d'être à jour au moment de la fameuse formation!
Un jour à la fois, et l'étudiante fait son droit! ;)
Oh! et un gros merci à mes amies et ma famille pour leur support! Je vous adore! :0)
23.9.08
Review du roman de Grisham The Innocent Man
C’est le premier roman de Grisham qui relate des évènements réels dans un contexte légal. Le fait que ce qu’il raconte est vraiment arrivé aux personnages rend le livre trois fois plus puissant et difficile à lâcher! La vérité c’est que j’ai dévoré chaque page et la cause du livre, la présomption d’innocence, est restée proche de mon cœur.
Dans une petite ville des États-Unis, un procureur qui ressentait un besoin de gloire, des policiers qui ont bâclé leur travail, un juge pas toujours présent… bref une recette pour le désastre qui devait arriver : un homme innocent s’est fait emprisonné pendant des dizaines d’années pour un meurtre qu’il n’avait pas commis. Et le pire c’est que tout aurait pu être évité, si certaines précautions habituelles avaient été respectées. Dans les mots de l’auteur : « The case was begging for someone to raise the issue of competency ».
Dans plusieurs États des USA la peine de mort est encore légale et un autre des thèmes importants du livre touche la problématique de la peine capitale. Plusieurs arguments sont soulevés : l’importance du pardon, d’une part. D’autre part la morale bien simple : si tuer est mal, pourquoi l’État aurait-il de droit de tuer? Aussi, si la famille de la victime est contente de voir le meurtrier (si c’est vraiment lui) tué, c’est loin d’être suffisant pour guérir la plaie du deuil. L’étudiant en droit criminel devrait garder cette phrase de l’auteur en tête : « study as if YOU were on death row ».
La présomption d’innocence est un principe de base dans le droit pénal. Pourtant, Ron Williamson, un suspect, a été emprisonné un an avant même d’aller au procès. Dans la prison il n’y avait aucune fenêtre : « no chance of outside light, no hope of fresh air ». Dans le cas spécifique de cet accusé, il n’était même pas compétent mentalement pour assister à son procès. L’histoire raconte l’enfance de Williamson, ses déboires amoureux et professionnels. Il souffrait (et les médecins l’ont confirmé à plusieurs reprises) de dépression chronique, de problèmes de personnalité, d’alcoolisme et de schizophrénie. Il a littéralement vécu en enfer pendant des années et les procureurs de la Couronne n’ont jamais voulu admettre leurs erreurs.
C’est à la suite de nombreux procès en appel qu’un juge, Judge Seay, a finalement vu toutes les lacunes dans le dossier et a demandé de libérer l’homme innocent. Dans son jugement il dit : « God help us if ever in this great country we turn our heads while people who have not had fair trials are executed. That almost happened in this case. » Grisham donne l’impression, à la fin de son livre, que le juge était le vrai héros de l’histoire.
Un organisme américain de grande envergure a été mis sur pied il y a quelques années pour éviter que ce genre d’histoires ne se répète, et pour libérer les prisonniers innocents qui sont encore en prison ou en attente de se faire exécuter. www.innocenceproject.org.
Article sur la majorité sexuelle au Canada
Bon je trouve pas le lien Internet pour l'article que j'ai écrit pour l'Affidavit de l'UQAM alors je le recolle ici dans son entièreté... désolée!
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La majorité sexuelle est l’expression qui définit l’âge minimum qu’un mineur doit avoir pour que ses relations sexuelles avec un majeur ne soient pas incriminantes. Elle peut différer de la majorité tout court ou de l’âge légal pour se marier. Au Canada, la majorité sexuelle est passée de 14 ans à 16 ans suite à une loi passée récemment (presque sous silence) par les conservateurs de Harper. Les relations anales sont toutefois toujours interdites sous 18 ans.
L’âge de la majorité sexuelle a été modifié dans la même loi que celle qui renforce les mesures face au port d’arme à feu et à la liberté conditionnelle. Le but de la loi est de protéger les enfants contre les prédateurs sexuels et comporte une clause d’exception pour les relations entre jeunes ayant 5 ans d’écart ou moins. Donc on ne punira pas deux jeunes de 15 et 18 ans pour leur relation, à moins qu’il n’y ait une relation d’autorité entre les deux.
Quand est-il à l’international? La France a fixé à 15 ans la majorité sexuelle pour les relations hétérosexuelles et homosexuelles. L’âge de consentement hétérosexuel est douze ans au Mexique, treize au Japon et seize en Australie. Partout on cherche surtout à protéger les enfants des crimes sexuels commis à leur égard : tourisme sexuel, pornographie infantile, prostitution, traite. L’UNICEF estime à 1.2 million d’enfants par an les victimes d’esclavage sexuel.
Est-ce que modifier l’âge du consentement est la solution à ce problème? En effet, le Canada compte plus de 10000 enfants dans la prostitution et est une destination connue des autorités pour le tourisme sexuel. Le professeur de sociologie de l’Université d’Ottawa, Richard Poulin, pense qu’il faudrait mettre surtout l’accent de la loi sur les activités des prédateurs sexuels : « ne faudrait-il pas s’attaquer à la cause, la prostitution elle-même, une industrie tout au profit des proxénètes et prostituteurs? »
On peut critique plusieurs aspects pratiques de la nouvelle législation au Canada. Par exemple, criminaliser la sexualité des jeunes n’est-il pas le meilleur moyen pour qu’ils prennent encore moins conscience de leur santé sexuelle, des situations d’abus et d’exploitations… aussi, est-ce qu’un vidéo éducatif sur les bonnes pratiques en matière de sexe anal – dans le but de conseiller les jeunes homosexuels- sera vu comme de la pornographie juvénile?
En effet, la pornographie juvénile concerne toute personne de moins de 18 ans qui participe à des activités sexuelles sur photos, films ou vidéos. Pour donner un exemple concret, deux jeunes de 14 et 16 ans peuvent avoir des relations hétérosexuelles mais ils ne peuvent transmettre des photos d’eux dans des situations sexuelles sur Internet.
Un cas récent à Montréal : un belge de 32 ans a récemment eu une peine de 20 mois de prison (au lieu des 5 recommandés par la Couronne) pour avoir « enlevé et attouché sexuellement » une montréalais de 13 ans, dans un hôtel proche de Berri. Ils se sont échangés des milliers de courriels avant cela où elle lui aurait avoué qu’elle n’avait que 13 ans et non pas 26 comme elle le disait au début. Mais l’avocat de la défense insiste que son client n’est pas un prédateur sexuel et c’est pour cela que le juge aurait été plus clément : il ne s’agissait pas d’un cas typique de pédophilie mais «d’une relation d’amour, même si on peut évidemment signaler que c’était inapproprié » de dire Me Lighter.
Moodle Me
My "intro" teacher has the best method ever to share infos with his students: a web platform on Moodle where we have access to all the texts we have to read, questions about those readings and even what we must read for when. No more excuses! It's great for people like me who are so busy they need to be sure, and fast, on what needs to be done!
When will all teachers hop on Moodle- or similar applications?
I even did a test on there! (oh -yeah- I had 93%!)
11.9.08
Article fini!
Mon article sur l'âge de la majorité sexuelle est enfin terminé, je l'ai envoyé au rédacteur en chef (Go Julien!) pour vérification... je vais le poster sur ce blog une fois qu'il est publié dans l'Affidavit, début du mois prochain!
Il parle des faits et chiffres au Canada et ailleurs et du gros débat sur l'âge qui passe de 14 à 16 ans au Canada...
Maintenant pour la chronique culturelle c'est ma partie préférée: je regarde des films et des émissions de télé pour en parler ensuite! Je suis comme Francine Grimaldi mais en droit? :)
Gettin in shape!
My goal is to lose 20 pounds and I have until Christmas to do so! I already lost 5: yay me! But in order to reach my goal, I'll keep on kick boxing (so much fun!), I'm starting cardio and I use a superb web program to stay healthy: go check it out:
www.fitday.com
It's like free weight-watchers!
Busy Bee
I need a new word for 'swamped'.. I mean I thought it would be easier, given that I already took 3 out of 5 of my present courses last year (intro - constitutionnel - obligations) but if I want to do all the readings and participate in class I have to do the same amount of work as everybody else! Which means a LOT!
I had my first penal law class last week and it was great... I'm really having a blast learning all those new ideas! Thank God the teacher knows how to convey them, not always the case!
If I want to stay balanced (which I do) I'll need to find a way to fit school, work and work-out as well as movies, friends and family in my schedule. So far so good!
Love my life!
5.9.08
La plume reprend du gallon
Ce n'est qu'une image à moitié: je me suis vraiment acheté une nouvelle plume pour la nouvelle année, noir cette fois au lieu de grise. Mais pour de vrai je vais écrire un nouvel article sur l'âge de la majorité sexuelle au Canada en incluant quelques comparaisons avec d'autres pays. Je crois que c'est un sujet intéressant qui peut toucher plusieurs personnes, surtout que notre cher gouvernement conservateur a fait monter l'âge du consentement de 14 à 16 ans... pour des raisons de sécurité avant tout, il faut bien l'admettre, mais quelles conséquences pratiques?.. sujet d'un débat!
Je le publierais sur ce blog bien qu'il soit terminé.. en attendant vous pouvez voir les éditions antérieures du journal sur www.droituqam.ca (puis journal Affidavit) ;)
5 à 7: et c'est parti!
Hier soir nous avons eu notre premier 5 à 7 officiel de droit de l'UQAM commandité par Lavery de Billy mais aucun de leur représentant n'était là pour papoter... alors on s'est amusé entre collègues de classe, à comparer nos cours, nos horaires et nos profs.
Oh! J'ai mon premier code pénal à vie depuis cette semaine! Woohoo... il est vraiment beau: tout bleu et doré en cuir, walala! Maintenant je dois lire son article 2 qui fait comme 60 pages (de définitions!)
Les lectures sont pas mal imposantes et je me fais un défi de lire tout ce qu'on nous propose pour le prochain cours.. pas facile! Mais j'ai tellement fait le party ces derniers temps que l'équilibre de la vie me rattrape car comme l'écclésiaste dit: "un temps pour tout"...
3.9.08
Voc Post
Mens rea vs. Actus reus:
In criminal law, mens rea -- the Latin term for "guilty mind" -- is usually one of the necessary elements of a crime. The standard common law test of criminal liability is usually expressed in the Latin phrase, actus non facit reum nisi mens sit rea, which means that "the act does not make a person guilty unless the mind is also guilty". Thus, in jurisdictions with due process, there must be an actus reus accompanied by some level of mens rea to constitute the crime with which the defendant is charged.
Thanks Wiki!