Ça y est, depuis 2 jours le campus fourmille de nouveaux (et anciens) étudiants qui ont hâte (pour la plupart) de reprendre leur place sur les bancs d'école. Même certains professeurs sont anxieux! En ce qui me concerne, je regarde cette troisième et dernière année avec beaucoup d'optimisme et de joie. Même si mon horaire est vraiment complet (!), je sais que si je prends un jour à la fois et je me garde du temps pour méditer je vais passer au-travers.
Après tout, n'est-ce pas là l'ambition à laquelle devrait se soumettre les hommes? Durchzucommen, comme dirait Schopenhauer.
Et revoir les visages familiers de mes camarades d'école me remplit de sérénité. Nous sommes tous dans le même bateau, et nous allons nous entraider pour finir en beauté!
Certains sont découragés, mais la fin approche, et après on va regretter (le mot est peut-être un peu fort!) de ne plus avoir tout ce temps et toute cette liberté à nous!
Je pense déjà à toutes les dettes qui m'attendent à la sortie de l'école... oh lala, focus sur le présent Yaël... le présent!
Ad impossibilia nemo tenetur (À l'impossible nul n'est tenu) - on ne peut exiger de quiconque ce qu’il lui est impossible de faire. Image par Renjith Krishnan
