30.12.08
Random expression of the week
Fruit of the poisonous tree is a legal metaphor in the United States used to describe evidence gathered with the aid of information obtained illegally. The logic of the terminology is that if the source of the evidence (the "tree") is tainted, then anything gained from it (the "fruit") would be likewise.
Expression random de la semaine
En lisant une loi obscure par pure curiosité inutile, j'ai appris que l'expression
"en cheptel mort ou vif" veut dire:
Capital d'exploitation d'une ferme représenté par les instruments de travail (cheptel mort) et par le bétail (cheptel vif).
Je m'excuse de cette information qui ne vous servira probablement jamais dans votre vie. Heureusement que c'est mon blog! lol
29.12.08
The legend behind Moonlight Sonata
I'm not an avid fan of classical music but I really love Beethoven's Moonlight and I stumbled across the legend from the masterpiece. So here it goes:
It is related that late one evening, Beethoven and a friend were walking through the streets of Bonn, and, in passing through one of the poorer quarters, were surprised to hear music, well played, coming from one of the houses. Beethoven, with his usual impulsiveness, crossed the street, pushed open the door, and entered unannounced. The room was poor, and lit by one feeble candle. A young man was working at a cobbler's bench in a corner. A young lady, still almost a child, was seated at an old square piano. Both sprang up in amazement at the intrusion, but their surprise was no greater than Beethoven's, and his friend's, upon discovering that the girl was blind. Beethoven, somewhat confused, hastened to apologize, and explained that he had been so struck with the quality of the young woman's playing, that he had hastened to find out who was playing at that time of night and at this quarter of the city. He then asked the girl where she had learned to play, and she informed him that they had at one time lived next door to a lady who studied music, and who spent a great deal of time practicing the works of the great Master, Beethoven. She had learned to play many of the Master's pieces just from hearing the lady practice. The brother then interfered to inquire who they were, that they should notice his poor sister's playing. Listen! said Beethoven, and going to the piano he played the opening bars of his Sonata in F. Tears rushed to the girl's eyes as she recognized the music, and then in a trembling voice, asked him if he could be the great Master himself. "Yes," he said. "I will play for you." After a few moments, whilst playing one of his older compositions, the candle flickered, and went out. The interruption seemed to break the train of his memory. He arose and went to the window, and throwing it open, let in a flood of moonlight. After musing a few moments, he turned around and said, "I will improvise a sonata to the moonlight." Then followed the wonderful composition that we all know so well.
To read the full article, first published in the June 1922 issue of "Etude Musical Magazine." written by Varnum Tefft, see www.thepianopages.com/varnumtefft-article33.html
20.12.08
Vacances! Oh, vacances!
![](http://1.bp.blogspot.com/_lBn1BZT1jTc/SU03RXeUWWI/AAAAAAAABWk/vaC-UvPFuAw/s320/Flocon+de+neige.jpg)
18.12.08
First semester - Officially Over!
Ouf! Les examens finaux se sont bien passés et je peux me concentrer sur... absolument rien! Les vacances ont ça de bien que la journée vous appartient... En fait j'en profite pour rattraper mes lectures (merci, Stephenie Meyer!), pratiquer mon écriture et m'entrainer un peu avant la folie des fêtes!!
Je devrais obtenir mes notes d'ici quelques semaines et je ne manquerais pas de les poster ici, à moins qu'elles sont mauvaises! lol...
Dsl pour les posts qui ne sont pas nombreuses ces jours-ci... J'espère que vous passez de joyeuses fêtes avec amis et familles et n'oubliez pas: une nouvelle année s'en vient qui efface toutes les conneries de 2008 et nous permet d'en faire de nouvelles!! :)
xoxo
7.12.08
La coalition n'a plus de secret pour nous
Un des éminents professeurs en droit constitutionnel, Me Hugo Cyr, a bien voulu me donner la permission de vous transmettre un texte qui explique la situation politique actuelle du Québec. Le texte a aussi paru dans Le Devoir de la semaine passée. Je vous le colle ici dans son entièreté:
De la confiance parlementaire et de la démocratie
Au Canada, il faut se rappeler que l'on ne vote jamais directement pour un « gouvernement » (l'exécutif) mais que l'on ne vote que pour un député dans notre circonscription. Ce n'est que lorsque l'ensemble des députés ont été élus que l'on peut déduire, selon les principes de gouvernement représentatif et de gouvernement responsable, qui formera le gouvernement. Le principe du gouvernement représentatif fait en sorte que le gouvernement (l'exécutif) doit être formé d'élus et le principe de gouvernement responsable implique que le gouvernement (l'exécutif) doit jouir en tout temps de la confiance de la majorité des députés à la Chambre des communes. C'est ce dernier principe qui cause tant de confusion de nos jours. Il serait donc utile de rappeler brièvement les règles qui en découlent.
Premièrement, lorsqu'un parti gagne la majorité des sièges au Parlement, on dit souvent qu'il a gagné le droit de gouverner. Ceci est toutefois un raccourci intellectuel qui nuit plus à la compréhension du principe en jeu qu'il ne nous éclaire. Dans ce genre de situations, puisque le parti a gagné la majorité des sièges et que la gouverneure générale doit choisir le parti ayant le plus de chance de former un gouvernement jouissant de la confiance de la Chambre des communes, la gouverneure générale nommera le chef du parti majoritaire au titre de Premier ministre. En effet, la majorité de députés du parti en question assurera que le gouvernement (l'exécutif) jouira de la confiance de la Chambre. C'est donc le fait que le parti majoritaire possède la majorité des sièges qui détermine qu'il peut gouverner.
La chose est différente dans le contexte d'un parlement où aucun parti ne possède une majorité de députés. La pratique, dans de telles circonstances, est d'offrir en premier lieu au parti ayant obtenu le plus grand nombre de sièges de former le gouvernement. Ce parti n'a pas un « droit de gouverner » en soi mais a simplement la possibilité de démontrer qu'il est capable de gouverner en ralliant suffisamment de députés pour qu'il bénéficie de la confiance d'une majorité d'entre eux. Ces députés n'ont pas à être membres du parti gouvernemental mais doivent voter avec ce dernier lors des votes de confiance afin d'assurer la survie du gouvernement minoritaire. Si le parti ayant obtenu la pluralité des sièges n'est pas capable de former un tel gouvernement, il est loisible aux députés d'indiquer une autre formation qui serait capable d'obtenir un tel appui. En effet, le principe du gouvernement responsable exige que les députés puissent eux-mêmes indiquer à la gouverneure générale qui est en mesure d'obtenir leur confiance. Après tout, il n'y a rien d'antidémocratique dans le principe de laisser la majorité des députés décider à qui ils sont prêts à accorder leur appui.
Stephen Harper peut-il demander à la gouverneure générale de proroger la session? Il est vrai que la plupart des pouvoirs et fonctions attribués à la gouverneure générale ne peuvent être exercés que de l'avis et du consentement du gouvernement. Toutefois, compte tenu du principe du gouvernement responsable, il semble plus que douteux que la gouverneure générale puisse être liée par l'avis d'un Premier ministre ayant perdu la confiance de la Chambre. Le principe du gouvernement responsable implique que la gouverneure générale ne soit liée que par les conseils donnés par un gouvernement jouissant de la confiance de la Chambre. Puisque c'est aux députés de décider s'ils ont confiance dans le gouvernement et non l'inverse, le gouvernement ayant perdu la confiance de la Chambre n'est plus en mesure de lier la gouverneure générale par ses conseils.
Mais la prise de pouvoir par la coalition est-elle antidémocratique? Ici, les arguments volent dans tous les sens. Les Conservateurs affirment qu'ils ont « gagné » les élections en ayant faire élire le plus grand nombre de députés. Nous avons déjà traité de cet argument et l'avons écarté un peu plus haut. Les Conservateurs font aussi valoir un second argument : la population n'a pas voté pour une coalition Libéral/NPD appuyée par le Bloc - les Libéraux et le Bloc ayant même répudié cette option lors de la campagne électorale. Le problème avec cet argument est que notre système politique est de type « parlementaire » et non un système de démocratie directe. Ce qui signifie que les députés sont élus pour débattre et décider des questions politiques sans être liés par un mandat électif précis. En d'autres mots, notre système actuel vise à encourager le débat et à la prise de décision contextuelle plutôt qu'à la simple mise en place d'un programme prédéterminé et choisi par les électeurs. Les pays ayant un système parlementaire et un mode électoral plus représentatif que notre système électoral sont bien habitués à ce type de fonctionnement. En bref, il ne m'apparaît nullement antidémocratique de laisser la majorité des députés récemment élus décider qui formera le gouvernement du pays.
C'est bien souvent lorsque l'on s'éloigne des pratiques habituelles que nous redécouvrons les principes qui habitent et régissent ces pratiques. Souhaitons seulement que ce séminaire imposé de droit constitutionnel puisse éclaircir le fonctionnement de nos institutions et puisse susciter une réflexion plus approfondie sur les moyens de les rendre plus représentatives.
Hugo Cyr est avocat et professeur de droit constitutionnel à la Faculté de science politique et de droit de l'UQAM. Pour visiter son blog: http://www.c1blog.blogspot.com/
6.12.08
Cour suprême, nous voilà!
Je vous en dirais plus quand j'en saurais plus mais ma copine et moi partons à Ottawa bientôt pour visiter la plus grande Cour du pays et on va vouloir voir un procès live!! C'est un peu geek mais pour nous c'est comme le Wembley Stadium de Londres: il faut l'avoir fait au moins une fois! (En passant, j'ai fait le Wembley quand Oasis est passé en 2001 ;)
En plein dans la tempête
C'est la période des examens et j'occupe la plupart de mes journée aux révisions et aux travaux à la maison. J'ai parfois l'impression de déjà-vu mais ça ne doit pas faire de mal de revoir ses bases. Heureusement qu'il y a autre chose que l'école. Il y a quelques jours j'ai vu Twilight avec ma bonne amie et cela m'a donné le goût de lire la série de Stephanie Mayer... parait-il que c'est très bien écrit. Ce serait parfait pour occuper mes vacances!